Quelque soit la forme de tes seins, Que tu sois en paix avec eux ou définitivement fâchés avec, quelque soit le type de relation que tu entretiens avec ta poitrine, souviens-toi nos fameux seins ne demandent qu’une chose: s’épanouir!
Leur épanouissement, parlons-en! Cela passe par de petites attentions, cela passe aussi par les soins qu’on leur apporte, les mots qu’on tient à leur endroit. Sont-ils bienveillants?
Quoiqu’il en soit, en prendre soin, ce n’est pas si compliqué. Il suffit d’accepter les changements que vont subir notre corps de femme à toutes les étapes de notre vie.
– A la puberté, les seins se sont déjà formés et se développent pendant cette période. Ils atteignent leur taille définitive 4 ans après leur apparition.
– Pendant les règles, sous le coup des modifications hormonales, nos seins vont gonfler mais n’auront pas d’incidence majeure dans notre vie.
– Pendant la grossesse, les femmes ayant de « petits » seins se réjouissent d’avoir une poitrine généreuse, mais cela dure le temps d’une grossesse: 9 mois donc avec quelques mois en bonus: ceux de l’allaitement.
– Pendant la ménopause, vers la cinquantaine, le cycle menstruel prend fin, les hormones prennent les vacances (définitivement cette fois). Comme les seins ne sont plus stimulés par ces derniers, ils s’affaissent.
Nos seins d’amour sont donc constamment sollicités, parfois maltraités (par nous-mêmes)… Personnellement je n’aimais pas les miens, surtout après un très long allaitement d’une année suite à la naissance de ma fille… Je ne les traitais pas du tout avec Amour. J’ai vu mes seins que je trouvais déjà trop petits, devenus tout mous et perdre en fermeté. La panique! 😀
Mais cela a bien changé depuis, en m’inscrivant dans une démarche de soin holistique, en acceptant que tout cela racontait une histoire, la mienne, celle de ma vie de Maman et de tout l’Amour que j’ai pu donner à mon enfant. Je vois désormais un sein comme un symbole: celui du lien qui me relie à ma fille. Et depuis je leur fiche la paix à mes seins! Au point où aujourd’hui je ne ne porte pas de soutien-gorge 90% du temps. Je ne ressens pas le besoin de les soutenir grâce aux armatures des soutiens gorges qui leur donnaient un semblant d’allure. Now, je les assume et aussi fou que cela puisse paraître, depuis que je les assume, je ne leur trouve plus de défauts.
Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. C’est un cheminement à explorer à son propre rythme…
J’aime bien ce passage extrait du livre « Soigner avec l’esprit des plantes » de Eliot COWAN:
« Le sein d’une mère donne gratuitement à ses enfants la nourriture, la sécurité, l’identité et le contentement. Note société déteste les seins maternels, et fait tout ce qu’elle peut pour en éloigner les enfants, parce que nous en sommes arrivés à croire que la nourriture la sécurité, l’identité et le contentement doivent être achetés. Les femmes ne se consacrent plus uniquement à la maternité: elles font partie de la force de travail, et gagner de l’argent pour pouvoir acheter ce qu’en réalité seuls leurs reins peuvent donner.
Dans la plupart des sociétés moins industrialisées, les mères savent que les enfants ont besoin d’pitre allaités, et souvent de continuer à être allaités jusqu’à 2, 3 ou même 4 ans. Dans ce genre de culture, les seins sont exposés ouvertement, sans honte et sans provocation…
La frustration et la colère de ne pas avoir eu suffisamment de notre mère déforment notre vision: nous rejetons les seins maternels réels, utiles ou affaissés, et nous désirons ardemment les seins idéalisés des jeunes vierges.
C’est pourquoi nous avons mis au point des inventions modernes telles que le soutien-gorge, l’implant en silicone… »
Il faut dire qu’on vit dans un société où les seins sont sexualisés… Et paradoxalement les seins sont tabous, surtout dans les sociétés industrialisées.
Sérieusement, comment peut-on afficher sans complexe les seins dans les pubs, les magazines, les films, à la plage.. et être choqué à la vue d’un sein d’une maman donnant à manger à son enfant!? J’ai beau chercher… #JecomprendsPas
Je me souviens des témoignages de mamans faisant part du rejet et du sentiment de dégoût qu’elles ont pu ressentir d’Autrui, juste parce qu’elles ont osé donné le sein à leur bébé dans un lieu public
Moi je te dis, les seins n’ont pas fini de susciter la controverse. Raison de plus pour se les approprier, les chouchouter et en faire ce qu’on a envie; après tout ils nous appartiennent.
- Il faut s’écouter soi, pas le diktat de la société.
- Se détacher de l’image idéalisée des seins telle qu’elle est véhiculée: bien bombés et bien relevés.
- Laisser nos seins vivre leur vie!
Bien sûr cela n’empêche pas qu’on puisse en prendre soin et leur donner l’attention qu’ils méritent. Ou même leur apporter fermeté si on n’arrive vraiment pas à les accepter tels qu’ils sont après un ou plusieurs accouchements et allaitements, ou suite à une perte de poids par exemple.
Pour cela, on peut se tourner vers la Nature, qui a toujours ce qu’il faut pour nous accompagner sur ce chemin. Que ce soit dans l’acceptation et l’Amour vis-à-vis de soi qu’on peut cultiver avec la Rose par exemple, ou encore dans l’entretien extérieur des seins eux-mêmes avec des plantes riches en actifs tenseurs et/ou raffermissants.
Certaines de ces plantes bienveillantes fournissent des huiles végétales qui vont permettre à cette partie délicate de notre corps de conserver toute sa fermeté et son élasticité.
Le Fenugrec (Trigonella foenum-graecum)
Le Fenugrec appartient à la grande famille des Fabacées. Trigonella foenum-graecum, de son nom latin, le fenugrec est une plante originaire d’Inde et du moyen-orient. À ce jour, l’Afrique du nord serait la plus grande productrice de Fenugrec. La plante était utilisée dans l’Égypte antique pour faire baisser la fièvre, et au 8ème siècle, ce sont Charlemagne et Platéarius (Médecin de l’école de médecine de Salerne, auteur du livre des simples médecines) qui l’évoquent dans leurs manuels de plantes médicinales.
Elle a longtemps été utilisée comme plante condimentaire avant que ses propriétés raffermissantes ne soient découvertes et mises à jour. Si elle est devenue une plante assez prisée (très prisée même) dans le soin du buste, c’est grâce à ses graines qui contiennent des phyto-oestrogènes, ces hormones végétales qui contribuent à accroître le volume de la glande mammaire. Cela est-il sans conséquence? Après maints recherches, je n’ai pas encore trouvé grand chose à ce propos, donc la recherche continue 🙂
L’huile de Fenugrec
De nombreux sites marchands en ligne proposent désormais cette huile obtenue à partir des graines de Fenugrec.
J’avais testé auparavant l’huile de fenugrec sous forme de macérat huileux fait maison. Ça marche bien en effet mais l’odeur très caractéristique, forte et aromatique du fenugrec peut dissuader de toute utilisation. Tu pourras toujours acheter de l’ huile pure dans le commerce, l’odeur est souvent beaucoup moins forte et parfois même inexistante, en version désodorisée qu’on trouve en vente à l’herboristerie François Nature. C’est à cette adresse que j’ai acheté par le passé. Je n’ai pas testé d’autres marques.
Des idées de recettes avec le Fenugrec?
- Un macérat huileux de fenugrec fait maison
- Une huile raffermissante pour les seins (huile de fenugrec+Macérât de bellis) ou la version africaine (si tu vis en Afrique): Huile de Fenugrec+ huile d’Akpi+ Macérat huileux de Kigelia)
- Un beurre raffermissant: Beurre de Karité+ Huile de Fenugrec
Pour tonifier et raffermir: Bellis perennis
Bellis perennis est en fait le nom latin de la pâquerette, jolie petite fleur qui colonise les prés du printemps à l’automne. Avec ses petites « fleurs » blanches et son coeur en or, c’est une petite plante qui a tout d’une grande. Elle incarne la féminité, la sensualité et la douceur de vivre… Mais elle est surtout connue pour ses propriétés raffermissantes. Avec elle, les seins retrouvent une fermeté au naturel.
Des idées de recettes avec Bellis perennis? Voici une liste de recettes que vous retrouverez sur le blog:
• La recette du macérât de Bellis fait maison
• Un gel repulpant au Kigelia et Bellis
Une grande médicinale: L’Alchémille
Grande médicinale et incontournable des plantes de la féminité, l’Alchémille est utilisée depuis des siècles pour le bien-être et le confort de la femme, afin de soulager ses troubles dans toutes les étapes de sa vie de femme: de la puberté à la ménopause. Employée pour ses vertus médicinales, l’ Alchémille était utilisée dans le temps en injection vaginale pour lutter contre les démangeaisons, à faciliter le bon déroulement du cycle menstruel en luttant contre les règles douloureuses. Elle facilite par ailleurs l’accouchement et s’oppose aux petits troubles de la ménopause… C’est définitivement une plante de la femme!
Plante qui doit son nom aux alchimistes qui avaient pour habitude de recueillir la rosée du matin que l’alchémille retient précieusement sur ses feuilles. Si vous avez déjà vu des feuilles d’alchémille vous comprenez Ces gouttelettes sont d’un éclat incomparable! Si vous avez l’occasion de croiser la plante sur votre chemin, prenez quelques minutes et observez là! Ça vaut le coup d’oeil
Tu pourras croiser l’alchémille dans les lieux humides, où elle s’épanouit le mieux. Mais aussi parfois dans les sous-bois, les prés et dans des endroits incultes et insoupçonnés. J’ai eu la chance de voir de jolis plants d’Alchémille au détour d’une ruelle à Ingré (Loiret) (cf. photo ci-dessous)
L’alchémille est riche en tanins, voilà aussi pourquoi elle nous intéresse! Les tanins sont des substances astringentes qui ont cette capacité à resserrer les tissus.
On emploiera alors l’Alchémille pour ses propriétés astringentes. Pour en profiter, le mieux c’est de l’utiliser en décoction ou en infusion pour à vaporiser sur le buste pour conserver son maintien, et lui apporter douceur et fermeté.
Des idées de recettes avec l’alchémille? C’est par ici:
• Brume raffermissante pour les seins à l’Alchémille et à la Rose (Prochain article)
• Lotion minute à vaporiser
Le Kigelia africana, l’Ancestrale
Le Kigelia africana nous vient d’Afrique. C’est une plante (en fait, un arbre) médicinale dont la pulpe du fruit a été utilisée en Afrique de l’Ouest pour galber et augmenter la poitrine des jeunes femmes. C’est un grand arbre, assez imposant, que j’ai eu la chance de rencontrer, dans le jardin botanique de l’IFAN de Dakar et au Bénin.
Je parle un peu plus en détail du Kigelia africana dans un article à part, j’ai beaucoup de choses à dire et à partager à son sujet, notamment avec deux intervenants: Un fournisseur des produits dérivés bruts de la plante pour la filière cosmétique, et un botaniste pour une intervention sur l’aspect Préservation/Menaces de l’espèce.
Et j’aborderai aussi les risques avec les phyto-oestrogènes du Kigelia, son utilisation est-elle sans risques? Etc. Bref, j’ai hâte de partager tout ça avec toi dans un prochain article sur le Kigelia.
Je présente souvent le Kigelia Africana comme l’Arbre qui fait la beauté des seins. Il faut dire que oui, ses effets repulpants sur les seins sont bien là. Ce qui a suscité chez moi de nombreuses questions et investigations que je partagerai avec toi dans ce prochain article sur le kigelia.
Si tu vis en Europe, il existe des alternatives au Kigelia comme Bellis perennis qui fournit l’huile de Bellis.
Pour tonifier et Aimer ses seins: La Rose
C’est l’une des plantes les plus féminines qui soit. Véritable symbole de la féminité, de la beauté et de la luxure, c’est probablement l’une des rares plantes dont le succès n’a pas pris une ride, c’est le cas de le dire.
Voilà déjà 5000 ans que la rose est reconnue comme plante médicinale, 5000 ans qu’elle connait un succès fou à travers les civilisations. Les grecs et les romains la cultivaient pour la parfumerie et la médecine. En Inde et au moyen-orient, elle servait à la fabrication de l’attar de rose (huile essentielle de pétales de rose); les égyptiens quant à eux, obtenaient l’essence de rose par la méthode d’enfleurage à chaud, qui consiste à faire macérer les pétales de rose dans de la graisse animale ou de l’huile d’olive exposées au soleil.
L’hydrolat de rose, qui n’est rien d’autre que l’eau du résultat de la distillation, servait quant à lui à réaliser des eaux de soins pour la peau.
Les variétés de rose les plus utilisées en cosmétique et en parfumerie sont la rose de Damas (Rosa damascena), la Rose de Mai (Rosa centifolia), la rose de Provins. Quelque soit la variété, la rose est astringente, raffermissante et tonifiante, c’est la plante idéale pour les peaux manquant de fermeté, comme c’est le cas très souvent pour la poitrine.
Des idées de recettes avec la rose?
• Une lotion minute tonifiante à vaporiser. Faire une infusion de rose suffit. Elle se conserve au frais pendant 3 jours maximum.
• L’hydrolat de rose à vaporiser sur la poitrine, puis massez délicatement. On peut l’associer à l’hydrolat d’Alchémille pour décupler ses effets.
• Un macérât huileux de rose, n’hésites pas à le préparer toi-même.
Comme indiqué dans l’Extrait du Traité élémentaire de matière médicale de J.B.G. Barbier en 1837,« Il faut sécher promptement les pétales… pris avant que la fleur ne soit ouverte, ces pétales ont une couleur plus vive et une force médicinale plus élevée » (That’s the secret!)
Et si vous êtes fâchés avec vos seins, pour quelque raison que ce soit (parce que trop petits, trop gros, devenus mous et flasques après une ou des grossesses et allaitements…), ne désespérez pas!
L’eau florale (hydrolat) de rose est merveilleuse pour vous réconcilier avec vous. Du point de vue énergétique, elle nous apprend à relativiser et à cultiver l’amour pour soi.
Y’a pas mieux que la rose pour incarner à la perfection l’acceptation de soi et l’amour de soi. Une rose sait qu’elle est une rose, elle ne cherche pas à être autre chose. Elle sait qu’elle reste belle dans toutes les phases de son existence: quand elle est bouton, quand elle est éclose, et même lorsque, une par une, elle perd ses pétales. On devrait s’inspirer de la rose pour reconnaître que nous sommes déjà parfaits, avec nos petites et nos grandes imperfections! Et accepter enfin que notre corps de femme change à différents étapes de notre vie, sans que cela enlève une part de notre féminité.
Aime tes seins, ils te le rendront bien! (Parole d’une hyper-méga-fâchée avec ses seins jusqu’à ce que les merveilleuses plantes de la beauté du buste aient contribué à lui faire faire la paix avec eux!)