L’île de Gorée, y as-tu déjà été?
C’est une île magnifique située au large des côtes sénégalaises, une île chargée d’histoire, avec sa maisons des esclaves, ses musées, ses maisons colorées et ses habitants fort chaleureux.
J’ai eu la chance d’y aller deux fois à Gorée mais… À chaque fois que je quitte cette île, j’ai déjà envie d’y retourner. Je me suis faite la promesse d’y vivre durant au moins deux semaines, en totale immersion avec les goréens et vivre à leur rythme, apprendre d’eux, me nourrir de cette atmosphère unique qu’on ne vit vraiment que lorsque les touristes sont tous partis. Prendre le temps de découvrir toutes les plantes de la beauté de l’île. J’ai déjà hâte de partager cette expérience avec toi! 🙂
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Bougainvilliers, ils sont partout!
Des plantes de la beauté, on en rencontre sur l’île, au détour des ruelles et des chemins. Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la forte présence de Jujubiers. J’ai demandé à mon ami Ibrahima (ici sur la photo 2) de me montrer comment les fruits du Jujubier sont récoltées ici, comment l’arbre est valorisé sur l’île, les différents usages concernant les fruits, les feuilles, d’autres parties de l’arbre…
« On ramasse et on suce », dit-il dans un éclat de rire. Des jeunes femmes rencontrées au marché artisanal de Gorée me répondront la même chose. On papote un peu, elles me parlent de la crise (économique) qui traverse l’île. Les Goréens vivent principalement du Tourisme et avec la crise sanitaire du Covid19 et les restrictions qui sont tombées avec, les touristes se sont faits rares pendant de longs mois. Ce qui a eu pour conséquence la diminution et la perte de leur principale source de revenus, notamment pour les jeunes goréens qui sont nombreux à vivre du Tourisme.
Je pense alors à tous ces Jujubiers que j’ai vu sur l’île, et je me dis que ces braves dames que j’ai rencontrées pourraient peut-être pour diversifier leurs sources de revenus, proposer aux visiteurs (qui reviennent de plus en plus au moment où j’écris cet article) du Jujube séché (fruits) en poudre (Voir la recette ici), mais aussi des feuilles et de la poudre de feuilles de Jujubier, encore appelées SIdr et utilisées de plus en plus comme shampoing végétal, antipelliculaire et démêlant capillaire par les femmes en quête de soins naturels. Sérieusement, au moment où cette idée germe dans ma tête, je me dis: « Ça peut marcher! » « Il faut essayer ça! ». Après tout, ce serait un moyen comme un autre de compléter ses revenus non? Que penses-tu de cette idée? Que peut-on en faire? Comment pourrait-on mettre cela en place? J’attends tes suggestions et idées dans les commentaires… 🙂
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Ricin commun -
Dans le prochain article sur la flore de Gorée, on visitera ensemble le Jardin Adanson, qui porte le nom du botaniste Michel Adanson, connu pour ses importants travaux de recherches sur la flore sénégalaise et dont le Baobab porte le nom (Adansonia digitata).
D’ici là, prends soin de toi.